Pour toutes les actions que mène le corps, actives (efforts physiques ou intellectuels…) ou passives (respiration, digestion…), il puise son énergie dans les calories qu’il va avoir stockées en réserve. Un métabolisme est considéré comme lent quand le corps n’emploie pas assez d’énergie pour alimenter le processus respiratoire ou cérébral.
Comment reconnaître un métabolisme lent ?
Voici quelques marqueurs typiques d’un métabolisme fonctionnant au ralenti :
Vous avez 60 ans passés. À cet âge, un individu brûle jusqu’ à 30 % d’énergie de moins qu’une personne plus jeune. Dès la quarantaine, veillez à ancrer de bonnes habitudes comme la pratique régulière d’une activité physique.
Vous avez du mal à perdre du poids. S’il vous faut plusieurs jours pour compenser un écart, ou si vous enregistrez une perte de poids peu pertinente malgré de gros efforts, alors vous avez à coups sûrs un métabolisme lent.
Vous êtes souvent sujet à la fatigue. Si malgré de bonnes nuits de sommeil, vous êtes sujet aux fameux coups de barre en milieu de matinée, ou bien si le moindre effort vous coûte, c’est que votre métabolisme fonctionne au ralenti.
Vous êtes un bec sucré. Cela va de pair avec la fatigue. Pour compenser la baisse de quantité d’énergie que votre corps doit supposément utiliser pour vos fonctions vitales, le cerveau vous envoie un message comme quoi l’heure est venue d’ingérer du sucre rapide.
Autres indicateurs d’un métabolisme lent. Les extrémités du corps froides, des cheveux fragiles, des ongles cassants, la peau sèche, de fréquentes migraines.
Pourquoi régime et métabolisme lent sont incompatibles ?
Un régime trop restrictif peut avoir des conséquences néfastes sur le poids. Si la perte de masse graisseuse va se révéler satisfaisante dans un premier temps, la reprise de poids n’en sera que décuplée ensuite.
Plus un corps se prive, plus il perd du poids, moins il a besoin d’énergie pour fonctionner, plus il ralentit son métabolisme, plus il synthétise les graisses et stocke les calories. C’est donc un cercle vicieux qu’il faut absolument bannir, la seule solution étant de s’adonner à un rééquilibrage alimentaire.
Un régime drastique prive le corps d’énergie (au sens énergie vitale, pas calorique). Ce qui implique également une diminution des efforts physiques, et donc du sport. Or la perte de masse musculaire génère par ailleurs une diminution du rythme du métabolisme, et de ce fait, selon le schéma vu plus haut, une prise de poids conséquente.
Peut-on accélérer son métabolisme ?
On ne peut pas réellement influer au sens propre sur la nature de son métabolisme. Il faut apprendre à vivre en bonne intelligence avec, en adaptant son hygiène de vie à son biorythme. Une alimentation saine, riche en oméga, en vitamines et en sels minéraux permettra à votre corps d’équilibrer le dosage « actions/dépense d’énergie ».
Les bonnes huiles
Privilégiez les « bonnes huiles » (première pression à froid, olive, colza, noix, sésame…). Consommez des poissons gras comme le saumon, le thon, la sardine, le maquereau, etc. Intégrez les graines à vos menus, comme le lin brun ou blond, et le sésame riche en sélénium (un puissant antioxydant qui lutte contre le vieillissement cellulaire).
Et si vous avez un doute sur la juste consommation d’oligoéléments, n’hésitez pas à vous aider de compléments alimentaires. Ils rééquilibreront le juste dosage le cas échéant.
Cap sur les protéines !
Consommez des protéines pour l’entretien de votre masse musculaire. Nous l’avons vu, le muscle maintient le métabolisme au maximum de ses capacités. Là aussi, si votre hygiène alimentaire vous empêche de consommer des produits dits « animaliers », vous trouverez toutes les protéines dont vous avez besoin dans le végétal : spiruline, soja, graines de courge, beurre de cacahuète, noix, pois chiche, graines de chia, quinoa… La liste est longue.
Si le doute persiste, n’hésitez pas à avoir recours une fois de temps en temps à un substitut de repas hyperprotéiné qui rééquilibrera au besoin vos apports en protéines. Certaines marques offrent des produits 100 % végan.
Holà sur le sucre !
Les glucides sont également particulièrement complexes à digérer, et ne favorisent pas la bonne marche d’un corps au métabolisme lent. Ainsi, nombreuses sont les personnes intolérantes au lactose et au gluten par exemple, dont la consommation peut leur provoquer de violentes contractions intestinales. Le sucre raffiné est pareillement à proscrire ; préférez-lui le sirop d’érable, le miel ou encore mieux le sucre de coco dont les indices glycémiques sont particulièrement bas. Leur pouvoir sucrant n’en étant pas affecté pour autant.
Hydratez-vous !
S’hydrater de manière régulière aide notre corps à fonctionner correctement, et même mieux. Un bureau d’étude allemand a démontré que boire 2 grands verres d’eau optimisait la combustion des calories pendant les 10 minutes qui suivaient. A l’inverse, le manque d’hydratation ralentit le métabolisme et génère une plus grande fatigue.
Si vous n’êtes pas fan de l’eau pure, trouvez des alternatives à votre goût ! Une eau détox aromatisée au concombre, aux fruits rouges ou au citron. Le café ou le thé peuvent également vous permettre de vous hydrater davantage ! Et si vous êtes en manque d’inspiration, regardez donc cette recette de chai tea, à consommer sans modération.
Pour transformer l’eau de votre robinet en eau de source, pensez aux perles de céramiques : naturelles et simples d’utilisation, elles vous permettront de faire quelques économies sur l’eau de source en bouteille, et sur votre consommation de plastique.
Booster son métabolisme avec un sommeil réparateur.
Le sommeil est réparateur à pleins d’égards, notamment sur les sécrétions hormonales, la régulation de l’appétit et celle du métabolisme ! Une bonne nuit de sommeil est donc indispensable pour ne pas mettre le corps en état de « stress », et donc le replonger dans le cercle vicieux de l’économie d’énergie vu plus haut. Sachez que 7 à 8 heures sont nécessaires pour régénérer chaque fonctionnalité de votre corps. En deçà, c’est stockage de graisse et donc prise de poids assurée !
On récapitule…
Finalement, ce n’est pas si compliqué d’adapter son hygiène de vie à un métabolisme lent. Il suffit de faire preuve de bon sens, et de comprendre certains rouages dans le cercle pervers de la prise de poids.
Je fais un régime, mon corps est en stress, non seulement il s’économise mais il stocke davantage.
La bonne chose à faire : Rééquilibrer son alimentation ! Certaines familles d’aliments peuvent être consommées à volonté sans aucune incidence sur le poids. D’autres sont à doser, mais jamais à proscrire. Apprenez également à vous écouter, et voyez les réactions de votre organisme à l’ingestion de certains aliments. Limitez les sucres raffinés, remplacez-les par les éléments sucrants à faible indice glycémique. Et bien entendu, hydratez-vous au maximum !
Je suis fatigué(e), le sport n’est donc pas une option pour moi.
La bonne chose à faire : Il n’y a pas de secret, le sport est indissociable d’une bonne hygiène de vie. Fixez-vous des objectifs réalisables : commencez par exemple par 5 minutes de marche quotidienne, avec de la musique dans les oreilles, en promenant le chien, ou pour aller chercher les croissants du matin. Le lendemain, ajoutez une à 2 minutes de marche supplémentaires, ou bien augmentez la cadence. Faites une première séance de 15 abdos, et dites vous que vous en ferez 16 le lendemain, 17 le surlendemain et ainsi de suite. L’idée n’étant pas de battre un record mondial, mais de vous battre vous-même ! Et rappelons que ce n’est pas l’intensité, mais bien la régularité qui paye.
Je suis tout le temps fatigué(e), la journée je subis de violents coups de barre.
La bonne chose à faire : Vous ne dormez pas suffisamment. Même si vous faites des nuits de 8 heures, vous avez clairement besoin de plus. N’hésitez pas à coucher plus tôt si vous le pouvez. Ou bien faites des siestes dans la journée. Sur l’heure du déjeuner par exemple, prenez-vous un quart d’heure pour vous assoupir, et repartir ensuite de plus belle !
Mes sources :
- Au Féminin : https://www.aufeminin.com/
- Le Figaro : https://www.lefigaro.fr/